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Á l’été 1840, une fois approuvés les cahiers des charges, dressés les relevés et épures, des ouvriers appartenant à ce que nous appelons maintenant “les corps d’État” investissent la colline de Vézelay pour réparer le monument blessé : il va falloir sélectionner, charroyer, “cuber” et tailler selon les gabarits les pierres adéquates, claver des tuiles non gélives. Les cintres destinés aux arcs nécessitent d’énormes quantités de chêne. Le fer, l’acier et le plomb fondu sont également requis pour les crampons et joints. Tous matériaux qui se marchandent âprement, sont parfois soumis à des pénuries, à la rétention spéculative ou à la fraude. Les travaux peuvent pour leur part souffrir de malfaçons : courant au xixè siècle, le marchandage à la tâche pousse les ouvriers à bâcler sans se soucier de la qualité des finitions et sera interdit en 1848.
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